17 février 2016

L'architecte de mon cœur,

(Crédit photo : Isabelle V.)

A toi, artiste méconnu, créateur unique. A ce nouveau nom, Papa, qui te va si bien, qui s'accorde parfaitement à ta douceur, à ta gentillesse jusqu'à ta blondeur. Merci pour cet enfant que tu m'as donné, pour ce petit être, réel et bien vivant, qui bat dans mes veines, dans mon sang, depuis maintenant sept mois. J'aime déjà tellement cette famille. Elle est déjà merveilleuse, exceptionnelle, sensationnelle. Magique, magnifique, féérique. Unique. La nôtre, cette famille, notre famille. Merci pour tant d'amour, cet amour inconditionnel, incommensurable, qui nous absorbe à chacune de tes mains sur mon ventre, à chaque balade de tes doigts sur ma peau, comme un morceau de piano, en prenant le soin d'embrasser chacune de mes marques, de mes cicatrices ; tu embrasses si bien les pages de cette histoire qui tourneront toute une vie, tous les trois. Merci d'enlacer cette vie, cette petite, minuscule vie, chaque matin, avant de partir au travail, et de lui conter combien tu l'aimes, combien maman est belle et merveilleuse, combien nous l'attendons impatiemment, combien nous allons le rendre heureux et combien nous l'aimons, sans compter, sans attendre, sans espérer ; cet amour unique, qui nous appartient, qui se dessine, se prolonge, s'inscrit dans l'éternité, à chaque battement de cœur ; nos cœurs. Merci de dessiner ces plans, de bâtir nos fondations. Merci de construire ce château d'étincelles, qui à jamais nous émerveillera, nous illuminera, nous réchauffera. Merci d'être ce que tu es, généreux, inattendu, aux milles ressources là où elles ne cessent pourtant de manquer au monde entier. Je suis une maman uniquement car tu es un papa et tu seras ce père seulement car je serai cette mère ; condition sinéquanone ; abnégation d'un lien au profit d'une osmose. Je t'aime, Mari ; Je t'aime, Papa.

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