3 mars 2016

Les émerveilleuses de fin d'hiver,

(Crédit photo : Pinterest)


Wonderful Town, de Bernstein.

Entendre tes clés dans la serrure, après trois jours d'absence.

Se blottir contre toi, au fond du lit, et regarder les étoiles à travers le Velux, film ouvert, photographie vivante, de cette insondable terre.

Préparer ses vacances d'été, en ajoutant un baroudeur supplémentaire au voyage.

Savourer un Moccha au Starbucks du coin, et noter ces centaines de projets dans ce petit carnet.

Avoir son Reflex en bandoulière et photographier, photographier la vie, l'émerveillement, la beauté de l'existence.

Se lever avant toi, embrasser tes cheveux et briser le froid, contrer le vent, pour te rapporter des croissants chauds.

Jouer du saxophone, fermer les yeux et ressentir cette sensation, ici, au plus profond.

Retrouver le plaisir d'un parfum oriental au creux des oreilles, au creux du décolleté et avoir tes lèvres pendues à mon cou.

Recevoir ce meuble scandinave, tant désiré, tant attendu, et se sentir de mieux en mieux chez soi, comme une couverture de plus plus en douce, comme une soie sur la peau.

Tes trois jours de déplacement professionnel et tes petits mots d'amour furtivement glissés dans le frigo, sur mes petits suisses d'amour. Mettre le haut-parleur et sentir bébé bouger au son de ta voix.

Regarder "Vous avez un message" de Nora Ephron, lovés dans le canapé, et aimer regarder de vieux films avec toi, juste comme ça, un verre, un plaid et un vieux film.

Marcher dans Paris, sur ses pavés parisiens, et visiter le vieux Paris, le Paris inconnu, méconnu.

Aller à un concert de Jazz parisien, et vivre une autre époque.

Trouver le chemisier parfait chez Balzac Paris, et l'accorder du rouge à lèvre parfait Dolce & Gabbana.

Devenir incollable sur la pâtisserie, s'améliorer, s'appliquer et se sentir capable d'aller plus loin, de franchir une marche supplémentaire.

Revenir toujours avec de nouveaux livres achetés ici ou là, n'en avoir jamais assez, les dévorer.

Accoucher bientôt, projeter sa nouvelle vie à trois sur le mur de la maison, et sourire, main dans la main, des projets qui déjà nous assaillent, d'une vie de famille déjà bien pensée, de notre couple qui est et qui maintiendra cette beauté de la vie, ces projets, cette vie d'artiste, cet émerveillement renouvelé, avec un nouveau rythme, avec toi dans le dos, futur artiste peut-être, gourmand de la vie et de ces moindres recoins, absolument.

Travailler sur ce bureau, devant cet écran, des heures durant et commencer à entrapercevoir le fruit des projets.

Allumer une bougie parfumée.

Recevoir des courriers et des colis surprises.

Lire la Bible au coin des draps, avec toi, tous les soirs, et dans le creux de tes bras.

Ce petit carnet qui lentement se noircie, notre passion pour les restaurants qui doucement s'alimente, développer son palais et apprécier la découverte d'un univers, être pris par surprise et savourer, encore.

Retourner à l'Opéra Garnier et se souvenir de nos fiançailles.

Guantanameritmo, de Klazz Brothers & Cuba Percussions.

Découvrir de nouveaux profils Instagram, et cette puissance d'inspiration.

Bientôt, retrouver la saveur d'un verre de vin et d'un plateau de charcuterie et de bons fromages, tout contre toi. Et refaire le monde, jusqu'à 2 heures du matin. Être fatigués, mais être heureux, oui être heureux, construits, renouvelés, amoureux.

Lorgner sur cette petite robe Des Petits Hauts, que tu aimes tant, et attendre patiemment le début de l'été, pour l'acheter et pouvoir la porter, la savourer.

Cuisiner un cookie géant mi-cuit, avec du vrai chocolat noir pâtissier, et cette lumière si particulière, qui lentement parcoure tes yeux, jusqu'au cœur.

Le début du printemps, les premiers rayons de soleil qui doucement réchauffent les peaux.

Être concentrée, tirer un peu la langue, se faire un chignon brouillon, lever la tête, et apercevoir ton regard d'amour, ce regard où la tendresse s'attarde, rire aux éclats et te sauter au cou.

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